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ATTENTION : Pêche à la Mouche – Formation n’offre plus, dans sa programmation régulière, de cours en gymnase.

Avis important : Pour une raison obscure, la majorité de nos retours de courriel aboutisses dans la boite de courriers indésirables (Junk Mail) des demandeurs. Si vous êtes en attente d’une réponse de notre part, il vous est chaudement recommandé d’y jeter un coup d’œil régulier.

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Le choix d’un avançon …

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La théorie de Knight

La théorie de Knight

 

La théorie solunaire prend son origine dans les années 30, du dernier siècle, par monsieur John Alden Knight.
Après plusieurs années d’observation et de constatations, monsieur Knight arriva à la conclusion que l’activité des poissons, ainsi que du gibier, est étroitement reliée à l’attraction gravitationnelle combinée de la Lune et du soleil. En l’occurrence, leurs positionnements et éloignements relatifs avec la Terre.
Ce même phénomène joue un rôle direct sur les marées. Sachant cela, monsieur Knight a déduit alors une méthode pour prévoir non seulement l’activité mais aussi la force de cette activité selon les marées et les phases lunaires.
Cela ne veut pas dire que les animaux n’ont aucune activité en dehors de ces périodes. La théorie soutient seulement que les animaux sont influencés par ces effets et, par conséquent, une augmentation notable de leurs activités sera alors observée. Le tout favorisant ainsi les chances, pour le chasseur, de rencontrer plus de gibier et, pour le pêcheur, de prendre plus de poisson, du moins d’avoir plus de touches.

 

 

La théorie :
L’activité des animaux atteint chaque jour son apogée lorsque la Lune est soit au zénith ou directement à l’opposé de la Terre (sous nos pieds). Ces périodes durent approximativement de 2 à 3 heures. Ces périodes sont appelées périodes d’activités majeures.
De plus, une recrudescence de l’activité est constatée à des moments où la Lune se lève ou lorsqu’elle se couche. De par le fait qu’elles durent environ deux fois moins de temps que les périodes d’activités majeures, ces périodes sont appelées périodes d’activités mineures.
L’intensité des périodes d’activités varient aussi selon les phases de la Lune. Les périodes plus fortes se présentent durant la pleine Lune ainsi que durant la nouvelle lune. Ceci est du au fait que les forces gravitationnelles de la Lune et du soleil s’additionnent durant ces périodes.

 

Pour connaitre les prévisions des heures les plus propices pour l’activité de pêche, différents ouvrages existe sous le titre de Table Solunaire: l’almanagh commun du pêcheur en présente les détails. Il est aussi possible de les consulter en page final de chaque édition du magazine AVENTURE CHASSE ET PÊCHE.

 

 

Une nouvelle mouche est née

Une nouvelle mouche est née : La Petite Verte du Nord (Paru le 1er Mai 2012)
Depuis plusieurs années, un groupe d’amis pêcheurs et moi-même organisons annuellement une sortie de pêche, sur un lac d’accès publique dans un secteur au nord de Forestville.
Années après années, nous y faisons notre pêche dont nous attribuons tout le mérite à notre petite mouche que l’on nomme la Petite Verte du Nord.
Cette mouche est si efficace que nous devons nous gaver de truite à tous les repas, pour nous permettre de poursuivre notre petit voyage de pêche.
Petit intermède : Comment passer sous silence les mérites de notre cuistot favori, Ferdinand, pour son excellente cuisine, sans qui, nous aurions beaucoup de peine à prolonger nos voyages.
Chacun des membres de notre groupe étant monteur de mouches dans l’âme, l’évolution de cette mouche fut attribuable à l’ensemble des pêcheurs de notre groupe. Initialement, la Petite Verte du Nord était simplement confectionnée d’une queue rouge écarlate et d’un corps en dubbing de phoque vert enrobé de côtes dorées. Et en final, une aile ainsi qu’une tête coiffée à la Muddler lui était attachée.
Au fil du temps, afin d’ajouter à notre mouche un peu plus d’attraction, nous lui avons incluse quelques fibres de Krystal Flash verte sous l’aile. Et, un peu plus tard, nous lui avons laissé volontairement dépasser sous la tête une dizaine de poils. Soit dit en passant, ces poils imulent à la perfection les pattes de l’insecte. Ce qui lui donne assurément une touche de réalisme incommensurable.  Par souci de perfection, notre mouche n’avait pas encore terminé son cycle d’évolution. Nous lui avons ajouté une étape supplémentaire dans sa réalisation. Avant de débuter son montage, une enfilade de leste est attachée à la hampe de l’hameçon, afin de lui permettre d’atteindre quelques profondeurs supplémentaires.
La raison de son efficacité est attribuée au fait qu’elle possède un réalisme sans pareil, surtout lorsqu’elle est utilisée avec action. Ce qui correspond parfaitement à l’imitation d’un trichoptère adulte nageant pour aller pondre ses œufs au fond de l’eau. La truite ne pouvant résister, elle gobe avec empressement et voracité l’imitation.
Sachant maintenant que les Trichoptères contribuent pour plus de 45% du régime alimentaire de la truite, cela ne laisse aucun doute sur sa raison d’être au sein de notre boite à mouche. Elle fait maintenant partie intégrante de notre voyage.
Un merci particulier à mon ami René Poulin de Saints-Anges (En Beauce), qui a initié l’utilisation de cette mouche et qui m’a autorisé à vous partager son existence aujourd’hui.
Merci aussi à mes amis Ferdinand Faucher, Germain Faucher, Richard Giroux et Claude Nadeau, qui ont tous contribués à leurs façons, au développement de cette fabuleuse mouche, la Petite Verte du Nord.
Cette mouche fait maintenant partie intégrante du coffret de mouches éducatif et destiné aux nouveaux adeptes de la pêche à la mouche de l’école Pêche à la Mouche, Formation.
Denis Desrosiers

Adapter votre technique à la situation

Bonjour à vous tous, pêcheurs à la truite du Québec! (Paru le 12 Mai 2011)
 

Il nous arrive souvent de nous demander quel sort nous réserve notre prochaine sortie de pêche! On espère toujours avoir effectué le meilleur choix dans nos dates de sorties de pêche.
 
Au même moment l’an passé, nous étions inquiet par l’avance que dame nature nous réservait. Nous avions soigneusement fixé nos dates de sorties de pêche en se référant à l’année précédente. L’arrivée hâtive du printemps avait eu pour incidence d’affecter la qualité de notre pêche. Pour la plupart d’entre nous, les prises était moins imposantes et moins nombreuses.
 
Cette année nous avons donc décidé de prendre le taureau par les cornes et avons pris l’initiative de devancer nos dates de réservations de quelques semaines.
 
Comme les années ne se ressemble pas, la nature à décidé de nous surprendre à nouveau. L’arrivée tardive de neige en avril, et le temps froid persistant des derniers mois ont fait en sorte de retarder le début du printemps de quelques semaines. Cette année encore nous voyons cette problématique à travers le Québec tout entier. Nous nous retrouvons actuellement devant une situation plutôt surprenante en ce qui à trait à la pêche. En somme, nous avons hérité d’un retard de plus de 3 semaines par rapport à l’an passé.
 
Étant donné que les lacs du parc des Laurentides n’était pas encore calés, un copain m’a tout récemment communiqué qu’il a dû annuler son voyage de pêche prévu pour la fin de semaine du 14 Mai dernier. Une décision très pénible à prendre!
 
Pour ma part, j’arrive tout juste (7 et 8 mai) d’un beau voyage de pêche organisé à la pourvoirie La Réserve Boismenu. Une place de choix pour la pêche à la truite au Québec.
 
Bien que l’endroit présente de superbes paysages ainsi qu’une diversité d’oiseaux intéressante, la température de l’eau des lacs oscillaient entre 42 et 44 °F (5 °C). À cette température, la truite commence à peine à se dégourdir. J’en ai conclu que la truite possédait alors encore ses habitudes alimentaires hivernales. À force de persévérer, nous avons finalement réussi à tirer notre épingle du jeu. Nous avons eu la chance de sortir quatre magnifiques prises situées entre 16 et 20 pouces de long (1½ à 3 livres). Deux autres prises, plus modestes, ont contribué au quota du groupe.
 
La première journée de pêche, je l’avais entièrement consacré à la pêche à la mouche à la traine. Étant un irréductible de la pêche à la mouche, le lendemain j’ai du me confronter indignement à troquer mon attirail pour celui d’un lancer léger. Soyez rassurés, j’ai quand même conservé une mouche comme appât au bout de ma ligne.
 
La méthode utilisée était rudimentaire mais encore très efficace pour ce type de poisson. J’avais installé un plomb rond de 1 oz en guise de marcheur de fond suivi d’un hameçon appâté d’un lombric à environ 12 pouces. 12 pouces plus loin, j’avais installé une Woolly Bugger de grosseur #6.
 
La méthode de pêche était très simple: Je pêchais très près du bord, soit dans les environs de 6 à 10 pieds de profondeur, et je m’assurais de constamment gratter le fond en me laissant dériver par le vent. Par vent léger ou absent, je démarrais mon moteur électrique à la vitesse minimum pour permettre aux truites de s’attaquer à mon offrande.
 
Avec ma première prise, j’ai constaté, après l’avoir ausculté, qu’elle se nourrissait de petits moucherons ainsi que de divers chironomidaes (tous deux appartenant à l’ordre des diptères aquatiques). La truite avait consommée plus d’un millier de ces petits insectes. C’est une espèce d’insecte très présente dans les fonds d’eau vaseux. J’avais remarqué cette éclosion de moucherons sur le lac, et n’étant pas équipé de mouches suffisamment petites, j’ai alors décidé de poursuivre ma pêche avec le lancer léger que j’avais emprunté à mon copain Sylvain.
 
En conclusion, je voudrais vous dire qu’en situation de pêche difficile il ne faut jamais désespérer. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. Utilisez votre sens logique pour profiter de la situation, et qui sait, vous pourriez peut-être faire comme moi et réussir à attraper votre plus belle truite mouchetée.
 
20 pouces ; 3 livres et 1 oz.
 
 
Bonne saison de pêche!
 
 
Denis Desrosiers
Formateur de pêche à la mouche